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Sujet : Industrie, ruralité et Haute-Saône
De becass@wanadoo.fr - Le 02/05/2021

Bonjour, Surpris qu'il ne soit pas fait référence spécifiquement à la notion de "diagonale aride" (agronomie) puis de la "diagonale sociale" sur les mêmes contours (désertification, …)

Sujet : Doter les territoires d'une ingénierie intégrée sous la direction des collectivités via un cadre réglementaire sur mesure et complété par l'incorportation d'agents de l'Etat
De Utopiux - Le 28/02/2021

Bonjour à toutes et à tous. Quand j’ai rédigé la partie sur les cités-jardins, que j’ai positionnée en première position de ma longue liste de propositions de discutions car je pense qu’elle est la plus importante de toutes, je n’avais pas encore lu deux documents qui, à mon sens devrait être lu en premier. Il s’agit, en premier lieu, de la thèse de master2 de 2015 de madame Elisabeth Génin « La conception des cités-jardins à la française ; trois études de cas à Reims » (le fichier pdf se trouve très facilement sur internet). Je souhaitais vous en faire part pour plusieurs raisons (outre le fait, déjà présenté, que la cité-jardins doit inclure tous les services au publique nécessaires à ses habitants, dont l’emploi sur place pour toutes les personnes résidant sur place). D’abord parce que, malgré son niveau, j’ai été surpris par sa simplicité de lecture et de compréhension (comparativement à, par exemple, « De la décharge à la déchetterie, recueil de thèses collationnées par le professeur de géographie de l’université du Maine -du nom de l’ancienne province française-, Jean-René BERTRAND), mais aussi, dans le même temps par la richesse de ses informations historiques, descriptives, et comparatives à différents niveaux, résultat d’un énorme travail (sur les 168 pages, se trouvent, à la fin, pas moins de 12 pages de sources, 5 pages de rappel des principales lois, suivies de 13 pages de plans, complétant les nombreux déjà présents dans le corps de la thèse, et incluant au début une frise" historique" et "illustrée"- 2 pages, 152 et 153 : donc, à éditer à part en A3, et à ré-insérer pliée avant de relier l'ouvrage). La thèse se termine d'ailleurs par une réflexion sur un avenir potentiel de ce concept. Une autre raison est que la conception des cités-jardins (garden-city), selon son concepteur, l’anglais Ebenzer Howard, dès la toute fin du 19e siècle, se présente sous la forme d’une commune centre, entourée des communes satellites, qui n’est pas sans rappeler la conception des petites et moyennes intercommunalités. Actuellement, il n’est bien évidemment plus d’actualité de créer ce type de zone de vie ex-nihilo, mais plutôt de trouver des adaptations pour transformer ce qui existe en zone fonctionnelle, comme une cité-jardin, telle que l’a imaginée Ebenzer Howard, mais adaptée au "goût" du jour, et surtout en respectant les particularités locales (d’où ma proposition d’en discuter entre vous, qui connaissez mieux que personne votre zone de vie). Comme je le présentais déjà dans ma dernière publication, un livre important est celui-ci : "Des cités-jardins à la ville durable : à la croisée des concepts", qui, s’il est plutôt cher et difficile à lire du fait d’un choix de toute petite police de caractères, n’en reste pas moins unique et incontournable, du fait de sa recherche très approfondie de l’adaptation du concept à l’époque actuelle en milieu rural. Et, comme je ne l’indiquais pas dans ma précédente publication, puisque je commence à peine à le lire, le livre du concepteur lui-même : « Les cités-jardins de demain". Dans son introduction il explique, par une métaphore, comment diriger les aiguilles (les personnes), vers ce nouvel aimant (le 3e) qu’est sa conception, la cité-jardin, pour laquelle il déclare qu’il montrera comment des salaires plus élevés sont compatibles avec des loyers et des impôts réduits, comment d’abondantes possibilités d’emploi … peuvent être procurées à tous, comment il est possible d’attirer des capitaux et de la richesse, etc,etc. De son vivant, il a fait réaliser 2 cités-jardin, à quelques dizaines de kms au nord de Londres : Letchworth et Welwyn. Vous pourrez trouver quelques vidéos qui les présentent sur You-Tube, mais elles sont toutes en anglais. Avis aux amatrices et amateurs d’interprétariat (traduction orale). Malheureusement, le livre du concepteur, même dans sa dernière version, n’est plus trouvable, même d’occasion (j’ai pu trouver par hasard celle de 1969, avec des introductions de l’"adjoint" de l’auteur, O.J. Osborn, et surtout celle de Lewis Mumford). Il faudrait, par exemple, rechercher cet ouvrage indispensable dans les bibliothèques … voire demander à DUNOD de le ré-éditer. Je parlais de petites et moyennes intercommunalités, car l’une des choses dont n’a pas parlé son premier rapporteur français, Benoit Georges-Levy, outre le fait que le foncier de ces cités-jardins anglaises était municipalisées, ce qui permet d’éviter l’inflation, la flambée des prix (ce qui aurait pu les rendre inaccessibles aux principaux destinataires, les ouvriers … mais qui n’étaient pas les seuls), c’est qu’un nombre maximum d’habitants ne devait pas être dépassé (environ 60000 dans la commune centre, et 30000 dans les communes satellites, séparées les unes des autres par une ceinture verte et agricole, dont les surfaces étaient inaliénables, et reliées entre elles par un système de transport de personnes en commun et de marchandises, puisque l’objectif était l’autonomie de l’entité). Dans le Département de la Seine, remplacé en 1964 par le Département de Paris et par une bonne partie de la petite couronne (et oui : Paris n’est pas seulement qu’une commune), la conséquence est que les urbanistes se sont emparés du concept comme solution au logement indigne des ouvriers venus de la campagne (exode rural) pour l’industrie (dès l’époque de sa première révolution), ce qui peut paraître a tout-à-fait louable en soi, a priori, sauf que c’était dans le sens de l’extension, sans limite prévue, de la ville (et plus particulièrement de la banlieue) que ce concept a été appliqué, sans forcément implanter tous les services au public (c’est en fait l’origine des lotissements simples), ce qui l’a "agrandie" de manière insensée (et c’est l’une des principales sources de tous ses problèmes qu’on lui connaît maintenant depuis plusieurs décennies). Le temps que Benoit Georges-Levy corrige le tir, c’était trop tard. Les urbanistes ne l’ont pas écoutés, cette seconde fois, et ont continués de se baser sur son premier rapport. Je terminerai par une découverte très intéressante que j’ai faite très récemment, en lisant un article de la gazette intitulé : "la Bretagne joue la carte des low-tech" ("technos simples" en français dans le texte … j’aime beaucoup l’anglais, mais je déteste la colonisation linguistique !!!), et qui pourrait permettre de compléter le concept des ressourceries existantes, en cours de création, ou en projet (qui doivent permettre de transformer des déchets en vraies ressources à valoriser, tout comme les déchetteries devraient en devenir capables) … tout en privilégiant les circuits courts (dans la mesure du possible – cf le livre "Les moutons Rebelles"), ce qui est bon pour l’emploi local. Il s’agit ici du Conseil Régional de Bretagne qui commence à étudier comment faire pour faire passer ce concept de l’état associatif au statut d’entreprise économiquement rentable. Un lien hyper-texte vous mènera vers le site de l’association "Low-tech lab" ("no comment ..."), de Concarneau, qui propose une cinquantaine de technologies simples à mettre en œuvre. https://lowtechlab.org/en/news-blog/arte-saison-2-a-partir-du-8-fevrier (ça parle de la mer, certes -Concarneau est pas une ville bretonne et côtière-, mais aussi et surtout de l’association). Il existe aussi un site général en français. Voilà. C'est tout pour cette contribution. Pour celles et ceux que cela intéresse.

Sujet : Doter les territoires d'une ingénierie intégrée sous la direction des collectivités via un cadre réglementaire sur mesure et complété par l'incorportation d'agents de l'Etat
De Utopiux - Le 26/11/2020

Le texte que je publie ici a été rédigé avant que je ne lise le texte ci-dessus. En fait, je le vois comme une des étapes pouvant intervenir ultérieurement. Il est vraiment très long, car exhaustif (désolé pour la rédaction : bien que ce soit mon grade, je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de rédiger réellement – cela n’a jamais été ma fonction). Ne sachant pas que vous aviez présenté vos pistes de travail de manière thématiques, j’ai mis toutes mes idées bout-à-bout (c'est un copié-collé depuis Libre-Office Writer, rédigé sur Debian - cf partie 9). Pour autant, il forme un tout cohérent, complexe, mais pas compliqué du tout à comprendre. Il est donc intelligible seulement dans son ensemble. Le fait de laisser tomber votre lecture au début ne vous permettra pas de comprendre ce à quoi je veux en venir. Je vous propose d'en discuter entre vous (vous, les créateurs de cette plate-forme et vous, les adhérents), de déceler ce qui, de par ces propositions, pourrait être pertinent ou non pour tel ou tel territoire, de la manière dont il est préférable d'agir pour mettre en place ce qui aura décidé, dans la mesure où c'est juridiquement, financièrement et/ou politiquement possible (avec l'aide d'un logiciel libre ... comme Freeplane, ou GanttProject, par exemple ^ ^ - cf partie 9), et peut-être surtout, de mettre en place des sortes de jumelages entre cités-jardins (cf partie 1) de communautés de communes pour échanger autour de ce qui aura fonctionné ou non, ce qui pourrait représenter une continuité de ce labo-rural. Propositions pour le labo-rural Table des matières 1 : Les cités jardins 2 1a – historique et proposition 2 1b – ressources pour les cités jardins 3 2 : Comment réussir l’exode citadin ? 3 2a – Problématique de l’exode citadin 3 2b - ressources pour l’exode citadin 3 3a : Les ressourceries 4 3a – Présentation de cette mise-en-œuvre de l’économie circulaire 4 3b - ressources pour les ressourceries 4 4 : Le bocage 5 4a – Historique malheureux et potentialités du bocage 5 4b - ressources pour le bocage 5 5 : Activités multiples pour la campagne 5 5a – Petite histoire personnelle 5 5b - ressources pour les activités multiples pour la campagne 5 6 : Des maisons à colombage … autonomes 5 6a – Présentation de ce croisement de concepts 5 6b - ressources pour les maisons à colombages autonomes 6 7 : Constructions en bambou 7 7a – Intérêt et inconvénient du bambou 7 7b - ressources pour le bambou 7 8 : Lieux de Culture Rurale 7 8a – Présentation des idées de découverte sur la Culture Rurale 7 8b - ressources pour la culture rurale 8 9 : Le logiciel Libre et Gnu/Linux 8 9a – Intérêts et inconvénients du logiciel Libre et de Gnu/Linux 8 9b - ressources pour le logiciel Libre et Gnu/Linux 9 9b1 : exemples de collectivité utilisant les logiciels libres 9 9b2 : pour les informaticiens 9 9b3 : économie 9 9b4 : hébergements alternatifs 9 9b5 : Sites importants 10 9b6 : Pour utilisateurs : vidéos + distributions intéressantes 10 10 : Le pic pétrolier ses conséquences - une solution (naissante et incomplète) 10 10a – Présentation du concept 10 10b - ressources pour le pic pétrolier et conséquences ; une solution (naissante, incomplète) 11 11 : L’identité locale par les écrivains locaux 11 11a – présentation de l’idée 11 11b - ressources pour l’identité locale par les écrivains locaux 11 12 : Apport des nouveaux arrivants 11 13 : Optimiser les coûts de maintenance des patrimoines foncier et bâti 12 14 : Comment rassurer les futurs arrivants ? 14 1 : Les cités jardins 1a – historique et proposition Dès le début du 1er confinement, alors que je n'avais pas encore accès au VPN (j'étais donc au chômage technique), je me suis par hasard posé la question de savoir qui était Henri Sellier, dont j'avais déjà vaguement entendu parlé. En faisant des recherches sur Internet, j'ai découvert la notion de cité-jardin. En allant un peu plus avant, j'ai découvert les noms de l'espérantiste Ebenezer Howard, et de Raymond Unwin (ce dernier étant à l'origine des premières règles et lois (anglaises) d'urbanisme moderne). J'ai donc appris que les premiers objectifs de création de ce type de "commune" (devenus par la suite des quartiers urbains, en fait, notamment en Ile-de-France) étaient d'abord d'endiguer la tuberculose, le choléra (et le typhus, je crois), plus courantes chez les jeunes de moins de 20 ans dans les familles ouvrières que dans les autres, ces dernières étant venues dans les grandes villes pour trouver du travail à l'époque de la révolution industrielle (je veux parler bien sûr de l'exode rural, bien sûr). Il avait été remarqué qu'il s'agissait à la fois de combattre l'insalubrité, mais aussi de fournir aux ouvriers (et même aux autres - le but étant d'obtenir une mixité de la population), des conditions de vies permettant aux anciens habitants des taudis de vivre au grand air et au soleil (indispensable au combat contre les maladies, mais quasiment inexistants à l'époque pour ces gens-là, puisqu'ils vivaient, encore une fois, dans des taudis ; rien n'ayant été prévu pour accueillir dignement cet afflux de main-d’œuvre, pourtant si utile à la révolution industrielle). Étant natif de Reims, quand j'ai pu y retourner, après le premier confinement, j'en ai parlé à mes parents, car il en existe au moins une dans cette ville : la cité du Chemin Vert. Celle-ci, non seulement devrait fêter son centenaire l'année prochaine, mais aussi, serait devenue un modèle national (voire plus) en la matière. En fait, il existe plusieurs cité-jardins à Reims, dont une très récente, dans le quartier du petit Bétheny, qui, différence importante, permet à chaque résident d'avoir un garage dans sa maison (pour rappel, la plupart des cités-jardins ont été édifiées dans l’entre-deux guerres). Mais, j'ai l'impression qu'il n'y a que la cité du Chemin Vert qui soit vraiment à la hauteur des idées de cette notion, à savoir qu'elle a disposé a minima des différents services au publiques nécessaires à vie de ses habitants, sans que ceux-ci soient obligés d'aller chercher ailleurs pour combler leurs besoins, à savoir un jardin derrière la maison, un magasin pour y acheter ce que le jardin ne produisait pas, une maison commune (qui, à l’époque, occupaient les hommes, et donc les empêchaient d'aller dépenser le peu d'argent qu'ils gagnaient au bordel ou au bar, ce qui avait pour conséquence les violences des hommes à l’égard des femmes et des enfants), des bains-douches (inutiles maintenant … sauf pour les SDF, pour leur dignité), un lieu de culte (Saint Nicaise), et une place publique entre ces deux dernières. La totalité du foncier acheté par la société du Foyer Rémois, a été utilisée pour construire ces équipements publiques, ainsi que 600 logements, dont beaucoup étaient réservés aux familles nombreuses. Ici, il s'agit d'une société privée, alors qu’en Angleterre et dans le Département de la Seine, c’était un organisme publique, qui, à l’origine, achetait le foncier, pour éviter la spéculation éponyme. Pour en revenir à la Cité du Chemin Vert, l'école a dû être construite de l'autre côté d'une route principale, côté Reims. La cité disposait probablement d'un dispensaire, car l'hygiène et les soins faisaient partie de cette volonté politique entourant ce concept (ce domaine rejoignant l'une de vos préoccupations dont vous parlez dans l'un des fichiers sonores en ligne sur le site dédié d’Apple). D'ailleurs, Henri Sellier, d'abord maire de la ville de Suresnes (maintenant dans les Hauts-de-Seine), puis co-créateur du premier Office Départemental des Habitations à Bon Marché, ODHBM (devenu en 1950 l'OPHLM), est devenu pendant quelques années ministre de la Santé (sans compter qu'il a mis en place en France la première école d'urbanisme moderne). Enfin et surtout, je ne sais pas encore si les habitant pouvaient tous travailler sur place (cela faisait partie des idées autour de la cité-jardin : des transports en communs devaient faire les tour de la cité, ou des différents pôles de la cité). Les SCOP existaient-elles déjà? C'est, en tout cas, certainement un bon moyen de transformer une association en entreprise (non soumis aux aléas de la Bourse). On pourrait y rajouter des centres médicaux avec pharmacie attenante (à grouper avec l’idée de centre relais des hôpitaux), des équipements publiques, dont les transports, les lieux de sport, de loisirs …). Un dernier mot sur le lieu de culte. Je l’imagine comme une salle sans décoration, libre à chacun des 3 principaux cultes (notamment) d’y amener leurs objets et images à chaque culte. Cela pourrait permettre également les réunions inter-religieuses (dans le respect de l’article 1 de notre constitution – avec l’aide, le cas échéant de la MIVILUD). Pourquoi ? Au risque de vous choquer, je pense (comme je l’ai entendu dire d’un prêtre il y a quelques décennies, d’ailleurs) que l’œcuménisme n’est pas allé assez loin, et qu’il aurait fallu inclure les juifs et les musulmans dans ces réunions. Nous n’aurions peut-être pas connu cette vague d’attentats si meurtrières si ce type de rencontres élargies s’était généralisée sur le plan mondial depuis le début. Abraham doit se retourner dans sa tombe, le pauvre, à force de voir les enfants et les petits-enfants spirituels de ses propres enfants s’entre-déchirer de la sorte, pour mieux se dominer l’un-l’autre ! Ceci est valable pour le reste de ladite humanité, d’ailleurs. 1b – ressources pour les cités jardins - https://www.youtube.com/watch?v=lBuPhCiJjag (Reportage cités jardins Silence ça pousse Sept 2014) - https://www.youtube.com/watch?v=bM4Ly7LmmmY (Découverte de la Cité-Jardin du Chemin-Vert à Reims) - https://www.youtube.com/watch?v=BIJK0wWMlIw (SUIVEZ LE GUIDE : La Cité-jardin du Chemin-vert, un village dans la ville) - https://fr.wikipedia.org/wiki/Cité-jardin - https://www.decitre.fr/livres/les-cites-jardins-de-demain-9782910170615.html (de Ebenzer HOWARD) - https://www.eyrolles.com/BTP/Livre/etude-pratique-des-plans-de-villes-9782863646595/ (de Raymond UNWIN – traduction : Henri Sellier – il manque la partie VRD, inexistante à l’époque) - Et, pour avoir une idée de ce que cela peut donner quand on adapte à l'époque actuelle à la campagne les concepts d'Ebenzer Howard (habitat sain, école, travail, alimentation, entre autres) , je vous propose de lire : "Des cités-jardins à la ville durable : à la croisée des concepts - analyse d'un territoire et conceptualisation d'une densification de village", de l'architecte Sylvie Hénaff-Méric. - https://www.decitre.fr/livres/moutons-rebelles-9782919272068.html ("Les Moutons rebelles", de Béatrice BARRAS, racontant la folle histoire de la SCOP Ardelaine (projet initialement dangereux, mais l'entreprise existe toujours), qui a remis sur pied toute la filière laine en Ardèche juste au moment où celle-ci commençait à être considérée comme morte par les anciens). 2 : Comment réussir l’exode citadin ? 2a – Problématique de l’exode citadin Je ne connais rien en économie, en finances, ni en politique, pas grand-chose en termes de marchés publics, mais je sais que la difficulté principale réside dans la résolution de ce problème : qui était là en premier de la poule ou de l’œuf? Vous allez dire que j'avais pas trop mal commencé, mais que là, je me met à délirer complètement! En fait, pas tant que ça. J'avoue simplement mon incompétence complète dans un certain domaine, pourtant incontournable. Ce que je veux dire, au-delà de la dérision, c’est que, malgré un début d'exode citadin (qui s'est, en apparence seulement, renforcé depuis le début de la première crise sanitaire), certaines personnes retournent en ville, car ils ne s'imaginaient pas, dans leurs représentation de la vie à la campagne, combien ils allaient trouver certains services (les transports, les écoles, les magasins, les lieux de loisirs), trop difficiles d'accès là où ils étaient atterris (alors que, quand ils vivaient en ville, ces services étaient à disposition à proximité). Concernant le travail, et c’est principalement là où je veux en venir (mais pas seulement), il est, soit beaucoup moins présent qu'en ville, soit, encore une fois, trop éloigné du lieu de domicile (ou le contraire). D’un autre côté, certains patrons susceptibles de venir installer leur entreprise pourraient vous dire qu'ils n'y a pas assez d'habitants sur place pour rentabiliser son établissement à la campagne. Donc. Qui doit arriver là en premier : la poule ou l’œuf? Et, surtout, comment faire pour y arriver ? Mais cette problématique, vous ne la ne connaissez déjà que trop. Vous connaissez déjà l'une des solutions : faire baisser le pris du foncier (pour le patron et les futurs potentiels habitants – certaines communes vont même jusqu’à le descendre à 1 euro symbolique), et aussi exonérer les entreprises de charges, le temps qu'elles arrivent à l'équilibre. 2b - ressources pour l’exode citadin 2b – 1 : https://www.youtube.com/watch?v=GGPXjiwlWZc (Kamini – Marly-Gomont lyrics) 2b – 2 : https://www.youtube.com/watch?v=vldF4Wug3EI (Kamini - Eul'vraie France - PAROLES) 2b – 3 : https://www.youtube.com/watch?v=RJh1yNc4soE (12 ans après Marly Gomont, interview de Kamini) 2b – 4 : "Les espaces ruraux en France" (CAPES / AGRÉGATION en histoire-géographie), d'Anthony SIMON - chez DUNOD 2b – 5 : https://www.20minutes.fr/insolite/2208771-20180125-creuse-village-vend-terrains-\ \euro-attirer-nouveaux-habitants (dans la barre d’adresse, coller les deux parties sans les "\") 3a : Les ressourceries 3a – Présentation de cette mise-en-œuvre de l’économie circulaire Avant, pendant plus de 7 ans, j'ai tenu bénévolement l'accueil d'un événement mensuel à la Cité des Sciences et de l'Industrie, à Paris (les 1ers samedis du Libre - les gens venaient avec leur ordinateur, et les collègues leurs installaient une distribution Gnu/Linux (nom équivalent à "système d'exploitation"), à côté ou à la place de Windows (très rarement Mac, mais s'est arrivé). Depuis l'année dernière dernière, je commençais à vouloir changer d'activité bénévole. En cherchant un peu, je suis tombé sur le concept des ressourceries (qui, en plus de me fournir du lien social -à moi aussi- , seraient très utiles aux différents clients, et notamment ceux dans le besoin). Leurs objectifs étant non seulement de respecter une directive européenne qui vise à déposer en déchetterie le moins de déchets possible (l'objectif étant de minimiser le dégagement de CO² dans les produits de combustion), mais aussi de donner une nouvelle vie à certains objets ménagers dont les gens voudraient se séparer, soit en les nettoyant, soit en les réparant, soit en les utilisant autrement. Le reste étant fournit à différents filières de recyclage, notamment les DEEE. Ces ressourceries fonctionnent avec, en moyenne, un tiers de personnes en contrat aidé de retour à l'emploi, quelques employés, et le reste, des bénévoles (c'est dans cette catégorie que je me projetais). Cette activité, est, je pense, préférable au fait de construire 1000 bars dans les campagnes, par exemple ! Elle permet de favoriser le contact social sans devoir consommer (en excès) de l'alcool, et, à certaines personnes, d'avoir une activité, même si les contrats aidés ne doivent être très bien rémunérés (il s’agit d’une solution transitoire de 5 ans, je crois). De plus, si on arrive à transformer des déchets en ressources, à la fois pour les administrés et aussi pour les entreprises (matière brute – ce qui ne semble pas bien fonctionner pour les plastiques), il pourrait y avoir une potentialité de création de richesse locale, via l'économie circulaire. Dans quelle proportion ? Les différentes expériences le diront. Et j'ai même eu récemment l'idée d'étendre ce concept aux domaines du bâtiments, de la voirie, et même des véhicules de tous types (ce qui éviterait, par exemple, la pollution des casses automobiles - mais je pense aussi à tous les 2 roues traditionnels, comme modernes, trottinettes électroniques ou autres). 3b - ressources pour les ressourceries - https://fr.wikipedia.org/wiki/Ressourcerie - https://ressourceries.info/?PagePrincipale - https://ressourceries.info/?AaA (carte des ressourceries). - Livre "De la décharge à la déchetterie (question de géographie des déchets), chez Presse Universitaires de Rennes (dont un texte de Jean GOUHIER, géographe pionner de l'analyse des déchets) - Livre "Territoires de déchets - agir en régime de proximité", chez chez Presse Universitaires François rabelais - sous la direction de Claudia Cirelli et Fabrizio Maccaglia 4 : Le bocage 4a – Historique malheureux et potentialités du bocage D'autre part, je commence depuis quelques années à m'intéresser au bocage. Mon idée n'est pas de restaurer l'ensemble des centaines de milliers de kilomètres de haies bocagères détruites au moment du remembrement (pour permettre une alimentation convenable, principalement des citadins, sans que les paysans y gagnent réellement quelque chose), mais de mettre en place un ré-embocagement intelligent, car, d'une part, il est évident qu'on ne doit pas empêcher les agriculteurs de faire passer leurs énormes machines, et d'autre part, j'ai la conviction (mais cela n’engage que moi), outre le fait indéniable qu’il participe à l’esthétique et à l’attractivité du coin, que les racines des haies bocagères retiendraient l'eau (au lieu de la laisser s'échapper vers les rivières en contrebas, devenue inutile), et pourraient recharger les nappes phréatiques, ce qui éviterait des aberrations du type restriction d'eau en été en Normandie ! Incroyable mais vrai (lu dans le journal) ! Qui l'eut cru? Ceci dit, pour en être certain, j'ai écris au BRGM, mais je n'ai obtenu aucune réponse. 4b - ressources pour le bocage - https://www.cultura.com/des-bouchures-et-des-hommes-en-berry-et-en-bourbonnais-9782918352457.html - http://www.polebocage.fr/-Realisations-cartographiques,84-.html (la dernière carte présente le résidus du reste de bocage en France) - http://www.calvados.gouv.fr/secheresse-mesures-de-restrictions-d-eau-dans-le-a9164.html (site de la préfecture de département) 5 : Activités multiples pour la campagne 5a – Petite histoire personnelle Ensuite. Avant le reconfinement, je suis allé me promener, avec ma femme et des amis, en Seine et Marne (en Ile-de-France). Nous sommes descendus de voiture à Nemours. Nous avons fait à pied une petite boucle très sympathique dans la campagne environnante. Et, au retour, avant de remonter en voiture, nous nous sommes rendus dans une librairie-café. Je pense qu'il est important d'amener non seulement la culture là où elle a disparu, mais aussi (et il ne s'agit pas des bars du gouvernement), des endroits de convivialité. Cela amène aussi du lien social. 5b - ressources pour les activités multiples pour la campagne - https://librairieduherisson.fr/ (désolé : site temporairement inaccessible pour cause d’évolution) 6 : Des maisons à colombage … autonomes 6a – Présentation de ce croisement de concepts Un peu avant, je me suis intéressé aux constructions à pan de bois, les seules à être réellement durables. Vous n'avez qu'à aller vous promener à Troyes ou à Rouen (notamment, mais pas seulement), vous pourrez en voir énormément ... et elles ont plusieurs siècles. Un autre atout extraordinaire : le torchis (ce hourdi principalement composé de terre argileuse et de paille), même décrépi, est recyclable et ré-utilisable à l’infini, directement sur place. Encore un … enfin, pas applicable sur tout le territoire français (heureusement – cf le site du BRGM) : c’est LA construction qui résiste le mieux aux tremblements de terre. Là où ces derniers ont eux lieux, cette construction a bougé, mais ne s’est pas effondré, à contrario des maisons en béton avoisinantes (d’ailleurs, le sable utilisé dans sa composition devrait ne plus être disponible dans une environ une cinquantaine d’années, et le sable du Sahara est trop fin (info de l’école d’ingénieurs ESTP). Mais, pour être honnête, il convient de parler des inconvénients. Le premier d’entre eux est qu'elles coûtent plus cher à restaurer. Le deuxième est qu'il faudrait remettre en place bien davantage de formations de charpentiers pour la structure en colombage, et de maçons spécialisés dans les différents hourdis (vernaculaire par nature). Et oui : deux métiers différents, l’un pour la structure, l’autre pour le remplissage. Les deux autres inconvénients ne sont plus d'actualité, dans la mesure où, aujourd’hui, d'abord pour les incendies, l'on construit les maisons avec de larges espaces entre elles - hormis pour les mitoyennes, bien sûr-, mais également, à notre époque, nous avons les pompiers, ce qui change tout ... tout en sachant que le bois de colombage ne brûle que d'un cm par heure. Le dernier (à ma connaissance), les insectes xylophages, sont attirés par l'humidité ... qui est depuis quelques décennies évacuée par les VMC, que l’on peut, bien sûr, installer dans les maisons particulières ... et il existe également des traitements contre ce type d'insectes. De plus, les remontées d’humidité par le sol sont combattues par les films de polyane. A noter qu’il existe des maisons à colombage sur un seul niveau, ce qui peut-être très utile pour les personnes à mobilité réduite (dispositif Ad'AP). Ceci dit, je voudrais vous faire part d’une autre idée. Vous allez me trouver sacrilège … mais bon., je vous en parle quand même. Pourquoi, en plus d’équiper ces maisons particulières de tout le second œuvre moderne désormais normal (ce qui existe déjà, bien sûr), ne pas rendre autonomes à différents niveaux ces maisons particulières (eau, assainissement, électricité, voire chauffage), tout en respectant la RE-2020 (la suite de la RT-2012), et, éventuellement, le guide et les fiches de retours d’expériences de l’ADEME (déjà téléchargées 35000 fois) ? Double conséquence : quand on n'a pas de facture de fluide à payer (ça, c’est pour le portefeuille familial), on peut se permettre d'occuper sans soucis un emploi à mi-temps, ce qui permettrait en plus de partager le travail (dont on a beaucoup entendu parlé dans les années 70, mais qui n'a pas pris). C’est important pour des zones fortement touchées par le chômage (sans pour autant appauvrir les gens des potentielles futures cités-jardins). D’autre part, je pense que si on veut se séparer du nucléaire sans être obligé de ré-ouvrir toutes les centrales à charbon, comme c’est le cas en Allemagne, il est préférable de destiner l’électricité produite en masse, par Enedis ou autre, plutôt aux différentes entreprises, publiques ou privées (on va d’ailleurs voir cet hiver si notre pays tient le coup sans avoir besoin de demander du complément à l’un de nos voisins en réseau). Enfin, s’il est vrai que c’est grâce au nucléaire que notre électricité est si bon marché, ce n’est ni l’uranium, ni le plutonium qui nous peut nous rendre réellement autonome sur le plan national … du simple fait que ces deux matières sont importées. Le charbon le permettait … avec les conséquence que l’on connaît. Le serpent se mord la queue ! Il faut donc imaginer des alternatives aux deux, à mettre en place petit à petit. Le pétrole ? Jusqu’à quand précisément ? 6b - ressources pour les maisons à colombages autonomes - https://www.eyrolles.com/BTP/Livre/le-colombage-mode-d-emploi-9782212139273/ - https://www.eyrolles.com/btp/livre/le-torchis-mode-d-emploi-9782212142389/ (indisponible – je l’ai trouvé par hasard en ligne sur le site de la librairie Mollat, à Bordeaux – malheureusement, je suppose que la personne dont il est question dans l’article suivant est le l’auteur : https://www.leparisien.fr/oise-60/vive-emotion-apres-la-disparition-de-michel-dewulf-27-07-2012-2103299.php) - https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_à_colombages - https://www.youtube.com/watch?v=qlijB6G392Q (Earthship | New Solutions [Guide] – en anglais) - https://www.youtube.com/watch?v=BS3IbY-1GDs (Earthship France in the News – reportage de 100 % MAG sur la géonef de Normandie - https://www.youtube.com/watch?v=qS-lRHi3iaY (Reportage Earthship Dordogne par Habite ta terre – NB : Thomas Jamin est titulaire d’un DUT Génie Thermique) - https://www.youtube.com/watch?v=imLUIQnpzTU (#125 Maison Autoconstruite et 100% AUTONOME ? Ils l'ont fait !) - https://www.youtube.com/watch?v=LqzkyOHF7WQ (#180 Visite d'un EARTHSHIP une MAISON AUTONOME et AUTOSUFFISANTE) - https://www.youtube.com/watch?v=d0N0KwBZ3yg (La Maison Autonome, l'autosuffisance énergétique (PART1) - https://www.youtube.com/watch?v=sbh1DaLYhWM (La Maison Autonome, économie, récupération et traitement de l'eau (PART2) 7 : Constructions en bambou 7a – Intérêt et inconvénient du bambou Et, un peu avant ça, je m'étais intéressé aux constructions en bambou. Et même, relativement aux habitations réalisées grâces à ce matériau. Les gros avantages de ce dernier sont qu’il pousse vite (moins de 10 ans pour être utilisable - coupé et conditionné – à comparer à 100 ans pour un chêne destiné au colombage) et qu'il absorbe (comme tout type de plante par ailleurs) beaucoup de CO² grâce, comme vous le savez, au procédé de photosynthèse. De plus, un livre ("Travailler le bambou" de Yves Crouzet), fait l'état d'un recensement de 1546 objets constructibles en bambou, établi en 1933. Le petit hic, c'est que l'unique bamboutier de France (à ma connaissance), déclare dans une émission (disponible sur YouTube), que la durée de vie d'une construction en bambou, c'est maximum 10 ans. Pour la durabilité, vous avouerez que c'est un peu raté! C’est pour cela qu’il ne réalise que des constructions éphémères. Et c'est aussi pour cela que j'étais passé aux constructions en colombage, qui ont, d’ailleurs, le même avantage que le bambou : leurs "déchets" ne polluent pas. 7b - ressources pour le bambou - https://fr.wikipedia.org/wiki/Bambou - https://fr.wikipedia.org/wiki/Bambouseraie - https://www.eyrolles.com/Arts-Loisirs/Livre/le-bambou-du-developpement-durable-a-la-creation-d-objets-9782212125924/ - https://www.eyrolles.com/Arts-Loisirs/Livre/travailler-le-bambou-9782742754571/ - https://www.eyrolles.com/BTP/Livre/manuel-de-construction-en-bambou-9782359811148/ - https://www.youtube.com/watch?v=plT_KBWjXp0 (C'est pas sorcier -BAMBOU) - https://www.youtube.com/watch?v=IcDHDHZF61Y (Dossier du Jour : Bambou : un matériau d’avenir ?) - https://www.youtube.com/watch?v=SqzTxEdAFv8 (59 ☛ « J’utilise le bambou pour remplacer l’acier » (4 – Local) … sur l’architecte colombien Simon Velez) - https://www.youtube.com/watch?v=LTejJnrzGPM (为生活添一抹淡雅绿意,用砍下的竹子制些物件儿——竹沙发 Bamboo Sofa|Liziqi channel -> Pour ajouter une touche de vert élégante à la vie, utilisez le bambou coupé pour fabriquer des objets - Canapé en bambou Canapé en bambou | Chaîne Liziqi) 8 : Lieux de Culture Rurale 8a – Présentation des idées de découverte sur la Culture Rurale J'ai parlé de librairie. Mais une bibliothèque, tenue par des employés de la communauté de communes , ou plutôt une médiathèque communautaire, voire un bibliobus (souvent a disposition des Départements), pour les communauté moins riche, permettrait de découvrir réellement (entre autres, bien sûr) la campagne, notamment pour ex-urbains. On pourrait y trouver des livres dans les domaines dont je viens de parler, des traditionnels polars, ou des ouvrages de bricolage, mais aussi des livres ou magasines sur la faune et la flore (comme par exemple l'excellente revue "La Hulotte", qui est au magasine ce que l'émission "C'est pas sorcier" est à la télévision, disponible uniquement sur internet; ou "La Salamandre", disponible en plus sous forme de vidéos sur YouTube). Et on pourrait y ajouter (cerise sur le gâteau), un cinéma-théâtre communautaire, qui diffuserait non seulement des films, mais qui ferait passer de vraies troupes de théâtre. Je sais, c’est beau de rêver (mais je vous avais bien dit que mon texte serait exhaustif ^ ^ ) ! 8b - ressources pour la culture rurale - https://www.lahulotte.fr/ (magasine ardennais depuis les années 70 – toujours existant- disponible seulement sur internet) - https://www.salamandre.org/ - https://www.youtube.com/channel/UCkph5f42oWLXN09Kf-XbBMQ (La Minute Nature de La Salamandre) 9 : Le logiciel Libre et Gnu/Linux 9a – Intérêts et inconvénients du logiciel Libre et de Gnu/Linux En introduction aux ressourceries, j'avais évoqué le logiciel libre. Le labo rural est à l'origine de potentiels projets de grande ampleur pour la campagne. Dans le domaine informatique, vous devez, comme vous le savez, considérer différentes choses, notamment : le coût de l'installation des parties logicielles des réseaux informatiques (celle des parties matérielles restant identiques lorsque l'on utilise des logiciels propriétaires), la sécurité de vos données, du système du réseau, la maintenance, et, bien sûr, la formation des informaticiens et des utilisateurs. Vous savez probablement que le logiciel libre (à ne pas confondre avec le logiciel open source, qui est propriétarisable), est gratuit. Réellement gratuit, et non pas "tombé du camion". Pour autant, il n'est pas gratuit en temps pour l'apprendre, ce qui fait que ce n'est pas un logiciel au rabais. A noter également qu’un logiciel propriétaire répond plutôt à un besoin financier, alors qu’un logiciel libre seulement à un besoin d’utilisateur. Ce qui change tout ! En France, qui utilise Gnu/Linux? La gendarmerie (et ce, sur le plan national - migration terminée vers 2015, je crois) et le Sénat (distribution Ubuntu, dans les deux cas). La commune de Fontaine, dans l'agglomération de Grenoble déclare proposer à certains de ses utilisateurs, sur le coup du volontariat, une distribution basée sur Ubuntu et ElementaryOS. Généralement, le petit hic, c'est que, pour pouvoir maîtriser une migration d'un système d'exploitation sur l'ensemble d'une collectivité, il ne faut pas seulement beaucoup de temps d’études et d’essais, il faut aussi (mais en fait d’abord) que tous les logiciels métiers aient au moins un équivalent dans le monde du Libre. Ce qui n'est malheureusement pas encore complètement le cas (la gendarmerie, même si elle utilise Libre-Office, qui n'est pas spécifique à cette administration, dispose de ses propres logiciels ET de ses propres développeurs en interne). Il existe donc beaucoup de collectivités qui ont adopté les logiciels libres, mais avec un système d'exploitation propriétaire. Il convient donc de faire un bilan des logiciels utilisés en interne, et leur chercher un équivalent libre (sur le site "comptoir du libre", par exemple). Concernant la sécurité des données personnelles, il faut bien se rendre compte que, au delà du droit d'auteur tout-à-fait légitime, si vous ne savez pas comment le programme de votre logiciel traite vos données (c’est le cas des logiciels propriétaires), vous ne pouvez pas affirmer de manière on ne peut plus certaine qu'elles sont en sécurité (troyens, etc ...). En matière de logiciels libres, vu le nombre de personnes de par le monde qui ne se connaissent pas et qui vérifient en permanence les codes sources des logiciels libres (ouverts de par la licence GPL, entre autres), ou que vous pouvez vérifier vous-même le code-source (si vous en connaissez le langage de programmation), on peut davantage raisonnablement penser que les développeurs, excusez-moi l'expression, ne vous le font pas à l'envers (normalement, on devrait pouvoir faire confiance aux contrats stipulant que l'éditeur n'utilise pas les données personnelles recueillies par son logiciel ... normalement). Concernant la sécurité des systèmes, celles de Gnu/Linux ne doit pas vous dispenser d’embaucher systématiquement des RSSI et des relais RGPD, les cyber-attaques contre les collectivités se multipliant. Concernant la maintenance des distributions et logiciels libres, celle-ci devrait plutôt être déléguée seulement à une SSLL (Société de Service en Logiciels Libres), plutôt qu'à une SSII, car elle ne travaillera, normalement, que sur du logiciel libre. Elle ne vous fera donc payer que la maintenance, et, même si celle-ci est certainement plus chère que pour les logiciels propriétaires, au final, le budget informatique relatif au logiciel s'en trouvera allégé, puisque qu'une licence GPL est gratuite). Pour autant, il est bien évident que vous ne pourrez pas migrer dans de bonnes condition sans former vos utilisateurs. Car Gnu/Linux ne fonctionne pas vraiment comme Windows, ni comme MAC (basé sur BSD, open source, et Next, propriétaire). Pour vous familiariser avec le logiciel libre, vous pouvez contacter le Groupe d'Utilisateur Linux (GUL) de Haute-Savoie, Sequanux (https://www.sequanux.org/ ... enfin, si un bénévole s'en occupe toujours). Si personne ne vous répond, l'Association française des Utilisateurs de Linux (Aful) présente sur son site une liste des GULs francophones (https://https://aful.org/gul/liste). Ou alors, vous pouvez faire passer la certification lpi à vos informaticiens. Tout ça vous fera forcément dépenser plus … au début. A terme, le portefeuille de la DSI devrait sentit la différence. 9b - ressources pour le logiciel Libre et Gnu/Linux 9b1 : exemples de collectivité utilisant les logiciels libres - https://www.youtube.com/watch?v=Qd7FJG5y6r8 (Albi Territoire Numérique Libre | Congrès ADULLACT 2018) - https://www.youtube.com/watch?v=_AQhSNMGaUY (Fontaine Territoire Numérique Libre | Congrès ADULLACT 2018) - https://open-source.developpez.com/actu/97552/La-Mairie-de-Fontaine-migre-600-ordinateurs-sous-GNU-Linux-elle-nous-fait-partager-son-experience-des-logiciels-libres/ - https://territoire-numerique-libre.org/ (voir la carte) 9b2 : pour les informaticiens - https://www.youtube.com/watch?v=0aOl6uOqj7M (Initiation Linux Partie 1 Introduction) - http://www.linuxcertif.com/certification_lpi/ - https://www.formation-lpi.com/Les-certifications-Linux-LPI.html - https://abs.traduc.org/abs-fr/ (guide de ligne de commandes bash) - https://arolla.developpez.com/tutoriels/programmation/editeurs-code/dompter-vim-en-trois-temps/ (éditeur de texte vim) - https://fr.wikipedia.org/wiki/UEFI - https://comptoir-du-libre.org/fr/ - https://www.youtube.com/watch?v=zIlFoaLqEj4 (comparaison installation Debian et Debian facile – tutos utilisateurs à la 34e minute – autre intérêt : bug remonté et pris en compte instantanément – normal dans le monde du Libre) 9b3 : économie - https://www.eyrolles.com/Informatique/Livre/economie-du-logiciel-libre-9782212124637/ 9b4 : hébergements alternatifs - https://fr.wikipedia.org/wiki/Framasoft#Les_CHATONs_et_autres_initiatives_impulsées_par_Framasoft - https://chaton.sequanux.org/fr - https://www.01net.com/actualites/acces-a-internet-les-alternatives-a-orange-sfr-bouygues-et-free-1480092.html - https://chatons.org/fr/ 9b5 : Sites importants - https://fr.wikipedia.org/wiki/Société_de_services_en_logiciels_libres - https://lea-linux.org/documentations/Annuaire:SSLL_France - https://framalibre.org/tags/ssll-entreprise - https://www.parrain-linux.com/ - https://aful.org/gul (ctrl+F puis 70 ou Haute-Saône, par exemple) - https://aful.org/media/document/atelier_hybride/Document_atelie_rHybryde_JLC.pdf - https://www.sequanux.org/ - https://www.agendadulibre.org/ - https://linuxfr.org/ (https://linuxfr.org/tags/laurent_seguin/public) 9b6 : Pour utilisateurs : vidéos + distributions intéressantes - https://www.youtube.com/watch?v=dCL3IwQaNN8 (Les BASES de Linux) - https://fr.wikipedia.org/wiki/Debian (pour utilisateurs moyens ou avancés) - https://www.debian.org/index.fr.html - https://debian-facile.org/projets:iso-debian-facile (pour débutants - 5 tutos importants sur le bureau) - https://ubuntu-fr.org/ - https://fr.wikipedia.org/wiki/Linux_Mint - https://fr.wikipedia.org/wiki/Fedora_(GNU/Linux) - https://fr.wikipedia.org/wiki/Mageia - https://www.linuxpedia.fr/doku.php/wiki 10 : Le pic pétrolier ses conséquences - une solution (naissante et incomplète) 10a – Présentation du concept A supposer que le pic pétrolier advienne (je sais, ça fait très "effondrologue" - "collapsologue" pour les afficionados de l'anglais), le prix du pétrole devrait monter en flèche (car, même si le monde dispose de réserves pour quelques centaines d'années, celui qui est facilement extractible et facilement modifiable devrait se raréfier très rapidement). A priori, rien ne pourra remplacer cette matière si facilement moulable en tout ce qu'on veut dans tous les domaines (mais qui a le même inconvénient que le nucléaire, à savoir la durée de vie de ses déchets). Pour autant, il existe depuis quelques décennies une solution (naissante et certainement incomplète). C'est celle de la chimie verte, qui vise à remplacer les produits d’origine pétrochimique par d'autres, issus de matières renouvelables. Et cette science est enseignée à l'université depuis déjà quelques années. Pourquoi ne pas favoriser la mise en place de ce type de formation au sein du système universitaire des communautés de communes, même rurales (mieux placé que la ville pour cette activité, non?), aménagées selon les principes d’origine des "cité-jardins", crées en prévision d’un certain exode citadin? Je pense que vous, vous vous rendez compte à quel point nos vies sont imprégnées du pétrole. Mais Monsieur et Madame Tout-Le-Monde? Sans chercher à leur faire peur (en fait, le pic pétrolier adviendra-t-il réellement? -il y a tellement de bla-bla autour de tout ça- ), je vous propose de lancer un petit "jeu" pour que les gens listent le maximum de choses qui, à leur connaissance, incorpore des éléments dérivés du pétrole. La suite au prochaine épisode ... (allez, un début de solution : les câbles électriques, rien que ça ... imaginez un monde sans cette petite chose si banale qui se cache partout dans les murs pour alimenter les ampoules électriques, le réfrigérateur, la machine à laver, l’aspirateur, l’ordinateur, et que l’on trouve aussi dans tout type de véhicule à moteur, … mais qui fait que, si elle n’existait plus, la vie moderne deviendrait tout simplement tout-à-coup impossible ... tout en sachant que le savoir des anciens, est, comme le village d’enfance de M. KRATINGER, au cimetière … certains essayent de le ressusciter … oui … mais il faudrait pouvoir l’adapter au monde moderne). On pourrait d’ailleurs greffer cette idée sur les formations des futurs garagistes mécano-info-troniciens (informatique-électronique), pour les véhicules dits "électriques". 10b - ressources pour le pic pétrolier et conséquences ; une solution (naissante, incomplète) - https://livre.fnac.com/a6509611/Emilie-Ramel-La-chimie-verte-a-petits-pas - https://www.eyrolles.com/Sciences/Livre/quelles-sont-les-ressources-de-la-chimie-verte--9782868839893/ - https://www.eyrolles.com/Sciences/Livre/chimie-verte-chimie-durable-9782729876838/ - https://livre.fnac.com/a113210/Rene-Barjavel-Ravage - https://www.lesvoyagesdemat.com/diagonale-du-vide/ - https://www.mollat.com/livres/2474797/mathieu-mouillet-la-diagonale-du-vide 11 : L’identité locale par les écrivains locaux 11a – présentation de l’idée Une bonne idée serait de favoriser les écrivains locaux, ceux qui racontent une histoire quelconque, avec, comme toile de fond, leur commune, leur pays, ou quelque de chose disposant d’une identité forte localement, si possible dans une époque proche de notre époque. C'est en tout cas ce que je recherche quand je peux aller me balader en province (ce n'est pas si souvent). J'ai quand même eu la chance de faire quelques belles découvertes. 11b - ressources pour l’identité locale par les écrivains locaux 11b – 1 – Limoges : « La ville Noire », de Nicolas BOUCHARD – Éditions Culture et patrimoine en Limousin 11b – 2 – Bourges : 2a – « Contes du Berry », de Jean-Louis BONCOEUR – Éditions Éponymes 2b – « Du poison dans les veines » , d’Alfred LENGLET - Éditions Calman Lévy 2c – « La tentation de Bourges », de Georges BUISSON - Éditions La Bouinotte 11b – 3 – Chalon-sur-Saône : 3a – « Une rivière trop tranquille », de Jérôme DELIRY - Éditions Calman Lévy 3b – « La Billebaude », d’Henri VINCENOT – chez folio 11b – 4 – Rouen : 3a – « Rouen désolée, 1939-1944 », de R.-G NOBÉCOURT - Éditions Laffitte Reprints 3b – « Comment restaurer sa maison en colombage », de F. Payeur - Éditions "chez l’auteur" 11b – 5 – CA de Vesoul, de Lure, d'Héricourt, de Gray, … ? 12 : Apport des nouveaux arrivants Je pense qu’il faut sensibiliser les personnes qui souhaitent vivre un véritable exode citadin (c’est-à-dire sans retour à la case départ), au fait qu’ils doivent se poser cette question : qu’est-ce que je peux apporter professionnellement (ou dans une association) à la commune rurale dans laquelle je souhaite arriver pour vivre ? Valoriser mes acquis dans une entreprise locale, dans la maison France-service de la communauté de commune où je m’établis, travailler au pôle-emploi communautaire (qui ferait régulièrement le bilan entre les besoins de la cité-jardin de l’interco et les postes restant à pourvoir, pour les proposer aux nouveaux arrivants, tout en travaillant en transversalité avec les autres pôle-emploi communautaires voisins), pour le groupe scolaire (en tant qu’enseignant, personnel technique, administratif, de service, ou sportif), pour la maison commune ou des associations (lieu de lien social et d’entre-aide locale), la médiathèque, la ludothèque, le conservatoire communautaire (à savoir que, contrairement à une idée reçue, on peut se mettre à la musique à tout âge, même en étant à la retraire - si les oreilles, les yeux et les doigts le permettent, bien sûr - … ce qui d’ailleurs, pourrait favoriser -entre autres- les relations intergénérationnelles, ainsi que le ralentissement du vieillissement, surtout si l’on joue au moins en duo), tenir un nouveau local d’épicerie multi-service servant en plus de point de livraison pour les commandes sur internet (ce qui redonnerait un peu de vie aux villages déserts, bien qu’on ne devient pas riche avec ce genre de métier : il faut choisir), conduire le mini-bus de transport public communautaire (qui pourrait être du genre des véhicules de (feu?) la société FranceCraft, alimentés par des panneaux solaires communautaires, et construits et dépannés par les garagistes agréés des environs), ou autre … ? Mais pour cela, il faut que le pôle emploi dédié dispose d’abord des offres d’emplois locales ainsi que de celles des intercos voisines. 13 : Optimiser les coûts de maintenance des patrimoines foncier et bâti La mise-en-place des actions que vous aurez choisies parmi celles présentées ci-dessus, articulées aux vôtres, engendre des budgets importants. Il faut donc faire des économies ailleurs (vous les faites déjà toutes et tous). Hors-mi le Conseil Départemental, qui s’en occupe déjà probablement, l’optimisation des coûts de maintenance des patrimoines foncier et bâti de toute l’administration (quelque soit l’activité) devrait pouvoir être mis en place (si ce n’est pas déjà le cas). Mais cela représente probablement quelque chose de nouveau pour vous. Comment faire ? L’objectif et de simplifier et de rendre cohérent, et donc, d’optimiser le travail des agents de la Direction des bâtiments, en les amenant à travailler en transversalité (voire avec d’autres services, comme les Finances), les informations des uns devant être utiles aux autres. Avertissement : vu l’investissement préalable (financier et ures), nécessaire à la mise-en-place et à la réalisation de cette action, il faudra vous poser la question suivante : est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Si la réponse est négative, quelques solutions : soit vous pouvez vous regrouper en groupements d’intercos pour gérer vos patrimoines respectifs (là, je pense qu’on ajoute de la lourdeur à la lourdeur), soit, si cela intéresse le Département, vous pouvez lui demandez de s’en occuper à votre place (s’il est en capacité de le faire) … à moins que vous ne puissiez faire appel à une SSLL unique (seul, ou en groupement d’intercos). Plusieurs points importants à respecter en premier lieu pour que cela fonctionne : 1 - effectuer un travail de mise-en-place AVEC et non pas POUR (c’est-à-dire sans) les utilisateurs ; 2 - effectuer un travail en mode projet entre la direction des bâtiments et celle du patrimoine immobilier (ou équivalent, si elle existe) ; une mise-en-cohérence a posteriori est source de problèmes 3 - faire le bilan des besoins de chacun ; 4 - désigner d’abord chaque objet (foncier, site, et construction) par un identifiant unique, et prévoir l’évolution de celui-ci en cas d’extension (foncier ou bâti), démolition, reconstruction (bâti), … ; 5 - définir ensuite à quoi correspondent les ERP (un ou plusieurs bâtiments, un ou plusieurs volumes, une activité particulière – à relier à la notion de contrats de maintenance …) ? 6 - représenter graphiquement les processus d’alimentation de différents logiciels (qui fait quoi, quand, comment), par des logigrammes, à mettre en ligne dans l’intranet, ou, s’il n’existe pas, à disposition en lecture seule dans les répertoires racines de chaque service (ou, si l’administration n’est pas encore informatisée, affichés dans chaque service à la manière traditionnelle) ; 7 - mise-en-place de sessions de formation des utilisateurs, et d’accompagnement au changement, en expliquant aussi que si les personnes en charge du foncier, de la programmation ou des projets ne participent pas, les gens chargés de la maintenance ne pourront pas travailler correctement (les obligations réglementaires ne pourront donc pas avoir lieu … par ex. en cas de démolition suivi d’une reconstruction différente de l’original), les personnes chargés de facturation payeront des factures de fluides alors que c’est la copropriété qui doit s’en charger, ou alors que le bien est vendu ou démoli). Pour réaliser cela, il faut faire en sorte que les responsables en soient convaincus et qu’ils incitent leurs collègues à respecter les processus). Une solution multiple à considérer dans son ensemble : A - si vous voulez obtenir une cohésion d’ensemble (notamment au niveau des différents droits à attribuer à vos différents utilisateurs, et ce, pour chaque logiciel, et que les problèmes soient réglés rapidement, le mieux, à mon sens, c’est, d’une part, d’utiliser des logiciels libres existants (voir de les créer en lien avec les informaticiens adhérents à l’ADULLACT, qui sont des fonctionnaires territoriaux), ce qui permet une meilleure mise-en-cohérence, un meilleur interfaçage des différents outils entre eux, directement sur place ; il est d’ailleurs préférable que le responsable de la DSI dispose d’une vision globale de cette construction informatique (qui fait partie de son schéma d’urbanisation des systèmes), plutôt que de faire appel à une entreprise par logiciel -surtout propriétaire-, qui, d’une part, n’aura pas cette vision globale, et qui, d’autre part, peut bloquer les travaux d’amélioration parce que ceux-ci ne sont pas prévus au contrat, et qu’il faut que vous demandiez des sous pour pouvoir réaliser un ou plusieurs engagement(s) hors-marché). B - les administrateurs techniques (les informaticiens), en plus de vérifier le bon fonctionnement de chaque outil (notamment par les remontées de problèmes par les admins fonctionnels via un outil dédié), des bonnes relations d’interfaçage entre chacun d’entre eux, devront s’assurer que les types de droits d’accès des différents logiciels interfacés sont cohérents entre eux (en silo et/ ou hiérarchiques) ; C - mettre en place une messagerie pour toute l’administration, dont les comptes des utilisateurs -avec localisation et coordonnées- sont gérés par la DRH, en lien avec la DSI ; attention au fait que la gestion de tous les autres comptes utilisateurs en dépendent ensuite – l’intérêt, c’est que la mise-à-jour d’un utilisateur sur la messagerie se répercute instantanément sur tous les autres logiciels – ou après la nuit, si la M-À-J est programmée comme ça) ; D - création d’un service d’appui aux ingénieur(e)s et technicien(ne)s de votre service technique, qui gérerait fonctionnellement différents outils, interfacés les uns avec les autres E – les administrateurs fonctionnels du service d’appui (côté métier, pas côté informatique) doivent, pour faire leur travail correctement, pouvoir exécuter, sur les différents outils, des requêtes fiables (en plus des recherches simples et avancées, qui, elles, sont certes lisibles, mais pas exportables sur tableur, apanage des requêtes), ce qui permet de vérifier que les bons renseignements se trouvent aux bons endroits, qu’ils respectent bien les règles de nommage unifiées, de mettre à jour les outils, et d’extraire des indicateurs. Ce sont les instruments de gestion du logiciel. E1 - un SIP (Système d’Information Patrimonial, présentant les informations essentielles, d’abord des différents fonciers (puisque tout est construit dessus), sites, et constructions (bâtiments à usage d’habitation ou de travail, ou autre), dans le but d’être précis sur les différents contrats (cela permet par exemple de savoir si le foncier appartient à l’exécutif, et si celui-ci peut creuser pour y installer une canalisation d’alimentation du futur compteur gaz, ou électricité, ou eau, ou le câble ethernet arrivant sur le routeur -la box pour les anglophiles-, ou s’il faut demander l’autorisation au propriétaire). Il faut inscrire, en plus, au niveau du site ou des constructions, les noms des technicien(nes) en charge (ou ingénieur(e)s), et des personnes référentes sur place, avec leurs coordonnées.Vous pouvez lui interfacer les différents outils qui suivent. E2 - une GED (gestion électronique de documents), regroupant les dernières moutures des documents relatifs aux fonciers, sites et constructions (notes et courriers généraux, actes notariés ou autres pour le l’immobilier, études préalables de constructions, projets, plans et surfaces, rapports techniques -eau, amiante, légionelle, électricité, DPE selon la RT2012 ou la RE2020, …- ) ; E3 - un SIG (Système d’Information Géographique), vous permettant de localiser vos biens (site bâti -sur un foncier vous appartenant ou non-, ou terrain -nu ou avec ou avec un bâtiment appartenant à quelqu’un d’autre-) : un travail en transversalité permet de mettre aussi en cohérence foncier et bâti, dont les personnes en charge utilisent certains termes de vocabulaires identiques, mais avec des sens différents) ; E4 - un logiciel de gestion de contrats et de maintenance E5 - la finalité étant bien sûr la maquette numérique (BIM pour les anglophiles) F - le logiciel de finances, pour faire remonter dans le SIP dans un onglet suivi financier tout type de dépenses relatives aux fonciers, sites et constructions; Bien sûr, votre système d’information pourrait être architecturé autrement. 14 : Comment rassurer les futurs arrivants ? Je voudrais terminer en proposant quelques pistes supplémentaires à étudier : - le fait que les exécutifs signent la charte Anticor, et ce, quelle que soit leur tendance politique (mais comment faire pour que cette association ait davantage les moyens de d’assumer sa mission ?) ; - le contrôle de légalité étant en train de se réduire à peu de chagrin (donc plus rien à voir avec la loi de 1982), il faudrait que toutes les collectivités disposent au moins d’un juriste maison (et je pense que ce n’est pas du luxe, tout comme les RSSI et les RGPD) ; - comment faire pour privilégier les circuits réellement courts (donc préserver l’emploi local), tout en restant dans les clous de la loi ? (cf livre Moutons rebelles) ; - la gendarmerie n’étant pas forcément disponible en permanence et en nombre suffisant à la campagne (voir les épisodes récents de mutilations d’animaux, mais pas seulement … délinquance, meurtres, enlèvements, cambriolages, etc … même s’ils ne sont pas forcément plus nombreux proportionnellement qu’à la ville, au contraire … mais ils existent quand même) : il faudrait automatiquement proposer la mise-en-place, à la création des zones de types cité-jardin dans chaque intercommunalité, sous le coup du volontariat, bien sûr, en relation avec la gendarmerie, de l’action "Voisins vigilants" (de la même manière que les centres médicaux avec pharmacies attenantes pourraient être en relation avec les hôpitaux), ce qui permettrait aux gens de se défendre légalement … sans avoir besoin de sortir le fusil sur un coup de sang … et aussi peut-être de mieux se connaître et mieux s’entre-aider. Portez-vous bien, protégez-vous (surtout lavez-vous les mains régulièrement). Espérant avoir été ne serait-ce qu'un peu utile à vos réflexions. Cordialement. Utopiux - simple citoyen

Sujet : Produire de nouveaux indicateurs alternatifs aux indicateurs INSEE standards : « Images, lieux et mots de la ruralité en France aujourd’hui ».
De ITINERAIRE - Le 18/11/2020

Bonjour, Effectivement, les données INSEE sont trompeuses. Illustration : deux publications récentes que nous avons analysées (je suis directeur des études économiques et territoriales à la CCI du Doubs). - « Doubs : des territoires différenciés par leur économie et leurs liens avec l’extérieur », INSEE décembre 2019 - « Le repli de la population et de l’emploi accentue les disparités entre les territoires de Haute-Saône », INSEE sept. 2019 Elles traduisent une erreur d’analyse importante, sinon un contre-sens : le poids relatif de l’industrie est clairement sous-estimé, ce qui abouti à une vision économique fausse. L’INSEE présente ses territoires comme étant en voie de désindustrialisation, ce qui n’est pas vrai, au contraire. Pourquoi ? - En sous-estimant la part des effectifs du secteur intérimaire qui en dépend (40 % environ) et l’externalisation en général vers les « services à l’industrie » (BE, comptabilité / finances, logistique / transports, formation…) - En ne prenant pas en compte la masse des 25.000 frontaliers (résidant dans le Doubs) qui travaillent en grande majorité dans l’industrie de la Suisse voisine  Il y a aussi des manques qui plombent l'analyse d'ensemble : - l’économie frontalière est totalement sous-estimée / diluée, notamment sa prise en compte des impacts sur le dynamisme commercial et immobilier mais aussi, la difficulté de recruter / fidéliser pour les entreprises - Il n’y a toujours pas de mise en valeur des activités Commerce et Tourisme (même constat pour les enquêtes Banque de France) A reconsidérer donc et à faire savoir le pense :-) Cordialement Laurent Sage