Si la ruralité était jusqu’au 16 mars un problème de désertification, de coût, de charges et d’éloignement, elle est devenue en 15 jours un centre de ressources et d’opportunités. Ne nous trompons pas, tous les prophètes annonçant le jour d’après se sont déjà trompés, et ne comptons pas sur ce coup de projecteur pour résoudre des problèmes profonds. Profitons-en plutôt pour faire état de nos forces et des solutions nouvelles qui apparaissent pour que la France retrouve sa vraie nature : celle de ses campagnes.

 

Cette crise a montré avec de larges déflagrations que ce ne sont pas les valeurs de notre pays qui sont en cause, mais son modèle : jacobin, directif, étatique, avec un système qui prélève beaucoup et redistribue mal, aux personnes et dans ses territoires. Si le mot fonctionnaire a été créé en France, le mot entrepreneur l’a été également, et cela n’est pas un hasard.

 

Nos valeurs de liberté, d’égalité, et de fraternité demandent un Etat fort, régulateur, pacificateur, qui assure à chacun les mêmes chances de pouvoir se former, se soigner, se cultiver, de vivre ! L’esprit entrepreneur français demande également un cadre stable dans le temps afin de permettre une plus grande équité : celle de pouvoir travailler et entreprendre là où l’on a décidé de le faire.

 

Autant le dire tout de suite, nous sommes loin du compte dans nos territoires, «letout Métropole » garantit à un entrepreneur ambitieux une facilité du quotidien déconcertante : réseaux, connexions, vitesse, moyens, visibilité. Que reste-t-il alors pour nos campagnes rurales en termes d’attraction et dynamisation ?

La réponse vient de nous même, présente dans chacune de nos villes et villages ruraux, déjà à l’œuvre, portée par des élus et des entrepreneurs qui partagent alors une valeur commune forte : celle d’être entreprenant

 

 

1.     Le développement économique de la France rurale demande une double révolution intérieure.

 

Les derniers seront les premiers, à condition d’en prendre conscience et de comprendre que la pyramide des âges joue contre notre pays, et encore plus dans nos campagnes. La bataille de l’entreprise et de sa valeur ajoutée sur nos territoires se joue déjà dans la cour de nos collèges et de nos lycées.  Détecter, conforter, motiver les nouvelles générations à imaginer une meilleure planète là où ils habitent doit être un objectif supérieur, en les aidant à partir pour découvrir le monde afin de mieux revenir se poser et décider de construire leur vie là où ils sont nés, pas parce qu’ils n’ont pas d’autres choix ! Être jeune dans nos territoires est une punition pour beaucoup, avec moins de chances d’accéder à des grandes écoles, à l’enseignement supérieur, et tout cela pour une raison simple : la confiance en soi est une force moins partagée chez nous. A force de dire que nous sommes paumés, on le croit.

 

La crise a montré au contraire que nous étions une ressource, un lieu pour vivre un développement différent, plus équilibré, en harmonie. Cette première révolution doit se mener collectivement, par une meilleure entente entre les trois forces de nos territoires : les élus, les entrepreneurs et les enseignants. Chacun des trois doit pouvoir se rencontrer, s’apprécier, imaginer et développer ensemble des actions qui mettent en mouvement les jeunes en les aidant à développer leurs compétences, et leur confiance.

 

Notre deuxième révolution passe par le haut débit et la fibre, avec des équipements de plus en plus nombreux et accessibles sur nos territoires. La force ne vient pas de l’épée, mais de celui qui la tient. Que faites-vous une fois équipé sur vos territoires ? Comment pouvez-vous inciter à développer de nouveaux services et usages ? Si ouvrir le sol est facile et coûteux, faire évoluer et travailler ensemble nos cerveaux est ouvert au plus grand nombre, et de plus très économe, mais demandant un engagement unique, une confiance permanente pour innover, et là encore, nos territoires sont les meilleurs endroits pour le faire.

 

Quels sont les avantages de nos territoires ruraux dans ce futur qui se présente à nous ? Celui-ci sera hyper technologique, par une présence d’outils, d’algorithmes, de machines comme vous ne pouvez même pas l’imaginer. Mais ce futur sera et demandera chaque jour à être « hyper social », dans tous les sens du terme : pour parler ensemble, se rencontrer, innover, soutenir les plus jeunes et les plus anciens, par de nouvelles solidarités dans un monde qui aura du mal à proposer un emploi ou un salaire à chacun. Plus nos présents seront automatisés et prévisibles, plus nous aurons besoin de proximité et de rencontres. C’est de ce terreau là que se nourrissent nos entreprises, pour se créer, innover et se développer.

 

 

 

2.     Vision et raison d’être pour les élus entreprenants et les entrepreneurs

 

Les élus et les entrepreneurs ont besoin d’une même chose pour avancer et construire : un cap, une vision.

 

Investir, soutenir, faire travailler ensemble, libérer les énergies et la créativité, l’ensemble demande beaucoup d’efforts et d’engagement, et seuls ceux et celles qui savent pourquoi ils le font, continueront l’effort jusqu’au bout.

 

Les élus de nos territoires, aidés par leurs techniciens, doivent pouvoir créer et fixer un cap pour leur communauté afin de dessiner des projets de société à long terme, structurés autour d’étapes-objectifs à atteindre, répartissant les fonctions et responsabilités pour garantir participation et efficacité. Tout cela afin de construire des modèles de société pérennes, respectueux, où chacun possède sa place et son rôle.

 

Relisez ces cinq dernières lignes...et remplacez élu par entrepreneur, vous verrez que le travail, le cap, la foi et les moyens sont les mêmes. Élus et entrepreneurs partagent la même passion, celle de construire pour servir et pour durer, avec efficacité et engagement, et aujourd’hui, de plus en plus de dirigeants dotent leur entreprise d’une vision, d’une raison d’être qui peut fédérer beaucoup plus largement qu’une simple recherche de profit.

 

Nous avons besoin d’une génération d’élus bâtisseurs, nous avons besoin d’entrepreneurs solidaires et engagés, qui ensemble prennent leur responsabilité afin de faire de nos territoires les meilleurs endroits pour vivre, travailler et entreprendre.

 

Quelle raison d’être commune alors pour nos territoires ?

 

L’humanité s’est développée en mettant l’homme au centre du monde, de toute activité, pour mieux le servir, le protéger, l’alimenter, le rendre riche. Nous sommes à la croisée des chemins, en ayant consommé plus que la terre ne peut aujourd’hui donner. Nous devons revenir à un développement de l’humanité plus harmonieux, qui met l’intelligence humaine au service d’une meilleure planète dans son ensemble, et pas seulement à son seul profit d’être humain. Si notre planète est un cocon, cherchons alors à le préserver pour que, chaque jour, la chrysalide continue cette lente transformation qui permet une vie sans cesse renouvelée

 

 

 

 

 

 

 

3.     Une nouvelle entreprise, un nouveau territoire pour une mission partagée

 

Entreprises et territoires se retrouvent ensemble sur cette vision, cette raison d’être, mais mieux encore sur une raison de faire, encore plus forte, encore plus inspirante. La raison de faire, c’est agir pragmatiquement au quotidien, avec méthode, agilité et responsabilité. « Nous sommes ce que nous faisons » devient un leitmotiv, un signe de reconnaissance, éloigné des paillettes des grandes métropoles qui cherchent souvent à inspirer par la communication, plus que par l’action.

 

Nos territoires sont ceux des élus « makers », parce que les distances y sont plus courtes, par l’action et ses résultats immédiats, visibles, partagés. Nos entreprises doivent être dirigées par des « change makers », qui décident de renverser la table, en mettant l’humain au-dessus du capital, en cherchant une performance respectueuse de l’environnement.

 

Entreprises et territoires sont unis alors dans la construction d’un nouveau modèle où chacun possède un rôle plus important que sa simple place dans une chaine de valeur classique : un producteur peut investir et organiser, un consommateur peut innover et distribuer, un soutien public peut créer et organiser...

 

L’objectif est de co-construire ensemble, de fédérer les parties prenantes pour atteindre ensemble des objectifs fixés à l’avance inspirants et obligeants pour chacun.

 

 

Quelle mission commune alors pour nos territoires ?

 

Nous voulons garantir à tout habitant, à toute organisation vivant sur nos territoires qu’il ou elle pourra y trouver les moyens d’y vivre, de créer et de s’y développer, parce qu’il ou elle fait aussi partie de la construction et de la solution : ensemble, imaginons, construisons et développons chaque jour notre maison commune, accueillante, respectueuse et durable.

 

Cette mission, presque impossible, engage, motive et fédère tellement le travail est grand pour la voir se réaliser. Elle sert de cap concret à toutes les parties prenantes d’un territoire en servant de filtre à toute stratégie et toute action : que pouvons-nous faire pour notre territoire, où puis-je être acteur et constructeur, où puis-je apporter mes compétences et bénéficier de celles des autres ?

 

 

 

 

 

 

 

4.     Une proposition de valeur pour nos territoires

 

Si nos métropoles offrent des conditions fortes de développement pour les entrepreneurs, nos territoires ont des atouts uniques, si les entrepreneurs et les élus arrivent à fonctionner ensemble, en symbiose. Les entreprises pour les territoires sont une énergie unique : source de valeurs, apport d’habitants et de services, dynamisation et esprit de conquête. Partout où pousse une entreprise se développe un réseau d’entrepreneurs qui cherchera à grandir, et à s’entraider.

 

Les territoires sont eux un carburant pour l’entrepreneur, offrant des conditions facilitées d’installation, connexions et soutiens au quotidien. Les territoires offrent aussi à l’entrepreneur un cadre de travail unique, facilitant la déconnexion numérique, et la reconnexion à l’essentiel : la nature et les siens. Le territoire devient une cause, un cocon qui protège, permet et facilite, une vraie raison de se battre et de construire.

 

Chaque élu doit être en capacité de proposer une différence, un mieux prouvé et garanti à tout entrepreneur qui peut venir s’y implanter :

 

 

Quelle  proposition de valeur unique et différenciante pour nos territoires ?

 

Nos territoires ruraux proposent à tout entrepreneur la possibilité de réaliser son rêve d’entreprise, performante et durable, en bénéficiant de moyens, d’un accueil, d’une solidarité et d’une proximité qui facilitent sa création et le développement d’une entreprise viable et durable. Cet engagement demande en contrepartie un engagement réciproque, celui de produire des externalités positives permanentes, envers toutes les parties prenantes du territoire : commune, jeunesse, collaborateurs, autres entrepreneurs, associations... Entreprendre en campagne préfigure une nouvelle entreprise développée par des dirigeants engagés envers un autre développement économique et sociétal, durable, harmonieux et équilibré.

 

 

 

5.     Un plan d’action, une stratégie par territoire

 

Le Labo Rural est un think tank pour passer à l’action, pour transformer. Réfléchir à une vision, écrire une mission inspirante et obligeante, la matérialiser par une proposition et promesse engagée, et être maintenant détaillée par un plan d’actions concret, une stratégie à proposer aux élus et aux entrepreneurs. Mon métier est de construire des marques fortes, innovantes, positives et engagées avec mes clients et leurs parties prenantes, faisons alors le même exercice pour un territoire.

 

 

Vos objectifs

 

Personnalisés à chaque territoire, ils sont déterminés par l’ensemble des parties prenantes et leurs représentants. Les outils d’intelligence collective permettent aujourd’hui la participation du plus grand nombre, profitez-en pour les mettre en action autour d’outils existants ou à créer : SCOT, schéma territorial, ateliers « territoire thinking» etc.... La volonté trouve les moyens, seulement si elle est guidée, inspirée par des buts communs.

 

 

Votre positionnement

 

Créer une marque, c’est créer une représentation, un repère sincère qui garantit à celui ou celle qui la voit une promesse : je vous choisis une fois, je vous teste, je me souviens du goût et de l’expérience, je pourrai ainsi revenir et continuer à profiter de vos produits et services. Ce positionnement va permettre d’unir dans la même image et discours, l’histoire passée, présente et future de votre territoire.

 

Une marque est un positionnement unique qui tire sa force par sa légitimité : quelle est votre histoire, quelles sont vos valeurs, quels sont les faits marquants dans votre développement qui ont construit l’esprit de vos habitants. Cet esprit est doublé de compétences, savoirs, savoir-faire et savoir-être représentés par des filières économiques historiques. Votre positionnement est donc l’association de votre ADN - histoire, et de ces compétences-filières que vous devez matérialiser par une marque « repère » de territoire, propre à vous différencier, une place unique que vous pouvez afficher auprès de tous les autres territoires.

 

Cette marque doit alors être combinée à ce que vous êtes aujourd’hui, et le cap, matérialisé par une vision, une mission qui vous guident et vous inspirent pour demain. Vous venez de construire non pas le storytelling, mais  l ‘« historystelling » de votre territoire, vrai, détaillé, engageant.

 

 

Vos produits et services

 

Si nous pouvons réaliser l’exercice pour l’ensemble des moyens offerts par un territoire à ses habitants, nous nous limiterons aujourd’hui à un panel orienté entrepreneurs.

 

Un seul produit : le mètre carré

Facile à imaginer, vous, élus, devez mettre à disposition un mètre carré pour les entrepreneurs. Un mètre est un possible, un espoir et une base. Ce mètre peut être nu, construit, équipé, fibré, mais il doit avant tout être accessible et visible, nous le verrons dans sa distribution et sa communication.

Ce mètre peut être celui d’un bureau partagé, d’un espace de Co-working ou de télétravail, celui d’une zone artisanale, celui d’un commerce en centre-ville. C’est l’avantage de nos campagnes, nous ne manquons généralement pas d’espace, mais souvent d’envies ou de moyens pour les valoriser et les mettre à disposition.

 

Les services :

Votre seul produit, le mètre carré, doit par contre être augmenté de services afin d’exprimer pleinement sa puissance. Obtenir un mètre carré chez nous en campagne doit être facile, rapide, en prenant bien soin de ne pas faire un mal pour un bien, votre mètre doit être durable et respectueux de notre nature, imaginé et délivré par des entreprises locales.

 

Ø  le mètre carré accompagné : qui aide et soutient dans votre commune les entrepreneurs, qui peut faciliter leur quotidien ?

 

Ø  Le mètre carré accéléré : est-il équipé pour communiquer, transmettre, relier les partenaires de l’entreprise ?

 

Ø  Le mètre carré collaboratif : organisez-vous des rencontres, des ateliers, des concours qui permettent d’afficher au plus grand nombre l’existence de ce mètre et d’un écosystème de services et partenaires lui garantissant qu’on y réfléchira et construira ensemble un nouveau territoire ?

 

Ø  Le mètre carré accueillant : organisez-vous des échanges inter générations qui montrent aux jeunes de votre territoire que l’on peut ici imaginer, créer et développer son idée ou collaborer à celle d’un autre ?

 

Ø  Le mètre carré solidaire : attaché à ce mètre existent des droits et des devoirs, ceux de l’inclusion, du respect de son origine, de toutes ses orientations personnelles, politiques ou sexuelles. Qui permet et fixe ses droits et devoirs et les promotionne sur votre territoire ?

 

Ø  Le mètre carré intelligent et partagé : notre futur sera fait d’une explosion du secteur tertiaire, demandant finalement moins d’équipements, et plus de partages. Soyons intelligents, cherchons à partager, à mutualiser, à profiter d’équipements existants qui peuvent servir à plusieurs publics et plusieurs objectifs, à l’image des collèges de la Haute Saône qui rendent tellement d’autres services que ceux prévus à l’origine.

 

Je suis certain que nous pouvons encore trouver beaucoup d’adjectifs et de fonctions à notre mètre carré. L’important est qu’il devienne une obsession, car c’est notre premier capital de différence avec les métropoles qui souffrent de ne plus en posséder et de devoir chaque jour s’étendre et goudronner pour en récupérer.

 

 

 

 

Votre distribution : ou comment vendre votre territoire

 

Le temps et l’argent que vous ne dépensez pas ne sont pas à gagner. Cette maxime entrepreneuriale doit être aussi celle d’un territoire. Parce que la meilleure communication est celle faite par vos clients, vous devez équiper vos partenaires et parties prenantes afin de les transformer en « ambassadeur » de votre territoire. Là encore, droits et devoir s’appliquent, les équiper, pour se développer ensemble, parce que notre cause est belle et qu’elle doit être portée par le plus grand nombre.

 

Distribuer votre offre, la mettre à disposition de vos futurs clients, entrepreneurs et habitants, c’est avant tout le faire par le vécu d’une expérience. Combien de créateurs métropolitains avons nous fait venir par le programme « La Startup est dans le pré » organisé chaque année avec et par des territoires ruraux. Ce petit concours coûtera moins cher que la création, l’organisation et la tenue d’un stand dans un salon de territoires à Paris, et vous permettra de faire vivre vos valeurs, votre engagement, votre différence dans un programme qui en plus révélera des talents et des entreprises potentielles pour votre territoire. Votre diaspora, votre histoire regorge de réussites passées et présentes, utilisez les pour diffuser votre message.

 

 

Votre prix

 

« Il y aura toujours moins cher que vous ». Cette autre maxime, que me répétait souvent mon premier patron, prend encore plus de valeur aujourd’hui. Attirer uniquement par le prix, c’est amoindrir votre offre, c’est y enlever toute la force de votre histoire, de votre différence. La proposition de valeur généraliste d’un territoire proposée plus haut demande à être personnalisée à qui vous êtes, à vos objectifs, votre histoire et vos moyens. Nous avons terriblement besoin d’élus bâtisseurs, agiles et collaboratifs, qui offrent alors plus qu’une étiquette de prix.

Le prix de votre mètre carré se fixe en l’accompagnant de tous ses services, sublimés par votre vision et mission, élus, entrepreneurs, vous êtes les meilleurs vendeurs de votre territoire.

 

 

Votre communication

 

À l’image de votre distribution, soyez raisonnables : qui peut voir votre communication si vous n’avez pas les moyens d’apparaître parmi les autres offres ? Une réponse : vos habitants, vos parties prenantes. Là encore, motivez les, équipez les, intéressez les à faire ensemble vivre cette mission de construction sur votre territoire d’un espace partagé, intelligent, solidaire et performant. Créez votre marque, basez la sur vos blasons d’avant, sur vos forces d’aujourd’hui, sur les espoirs que vous portez pour demain.

Les marques territoriales doivent être encore plus sincères que les autres, authentiques et collaboratives, sous peine de provoquer déception et rancoeur à ceux qui la vivent au quotidien.

 

 

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En conclusion

 

Élus et entrepreneurs, techniciens et collaborateurs, habitants et organisations, État et collectivités, nos territoires ont terriblement besoin d’une nouvelle entente pour pouvoir construire et porter un nouvel espoir. Nous incarnons, dans chacune de nos campagnes, les valeurs, les forces dont notre pays et notre planète ont besoin pour se relever et affronter sereinement des temps incertains, risqués et ambigus à venir, par le climat, par la pyramide des âges, par la robotisation, par la peur d’un lendemain inconnu.

 

Empathie, respect, solidarité, engagement sont les meilleurs outils pour créer une performance durable au service de tous ceux qui choisissent de vivre, de travailler et d’entreprendre dans nos campagnes. Pour cela, cherchons en permanence à nous demander qui a intérêt à la construction d’un nouvel équilibre positif pour nos territoires, cherchons à fédérer ces acteurs et à les intégrer dans une boucle permanente de co-construction afin de faire de nos territoires ruraux les meilleurs endroits pour imaginer, construire et vivre les temps à venir.